Hello les copains,
Il faut toujours voyager. Meme si de la Floride, je n’aurai finalement surtout connu que la piscine chauffee de l’hotel avec cascade artificielle, et la deux fois trois voies a traverser les midis pour aller manger chez le chinois de l’autre cote de l’avenue (World Center Drive, rien que ca, et les Equatoriens du bled de Mitad Del Mundo n’ont qu’a rester chez eux). Quand meme, en programme pre-conference, un voyage totalement impulsif et solitaire a travers les marecages sur une autoroute toute droite dans le plat pays de Walt Disney, jusqu’au Kennedy Space Center ou seuls les rampes de lancement donnent un peu de relief au paysage.
Apres avoir ecoute le discours de Kennedy (“We don’t do things because they are easy, we do them because they are hard”), revecu le lancement d’Appolo 8 –le premiere mission a avoir orbite la lune- par une mise en scene a l’Americaine depuis Mission Control; visite Saturn 5, 95% de combustible, 5% de techologie de pointe, 0.5% d'espace habitable qui devait bien sentir la sueur, mais 100% incroyables de what a piece of work is Man, et ecoute le contact radio d’Appolo 11 et Eagle avec Houston lors du premier alunissage…. Apres tout cela disais-je donc, les complexetes et vicissitudes des Minimum Variance Beamformers et autres Subharmonic Cavitation Monitors furent remises a leur echelle humaine et surtout, l’existence d’une solution fut reconsideree comme hypothese. Apres tout, c’est Alan Shephard qui le dit sur fond de musique de Star Trek: rien n’est impossible.
Alors, la conference fut abordee sans mauvais stress, pour la premiere fois. Zero stress que multiplia la presence massive de chercheurs francais, nonchalants et peu respectueux du politiquement correct (il fallait entendre le fond du coeur de Fink, medaille d’Argent du CNRS, sous les palmiers au bord de la piscine bleu azur: “C’est vraiment mal foutu ces hotels americains”. Bon, il venait d’acheter un sandwich degueulasse a 10 dollars. Et puis, il peut se permettre de faire la fine bouche: encore une fois, son equipe a casse la baraque, accouchant cette fois-ci d’une invention seduisante: L’imagerie fonctionnelle du cerveau par ultrasouns. Made in France, merci bien.
Bref, il y eut suffisamment de retrouvailles et d’energie positive pour me faire oublier le temps d’une semaine mon mal de dos chronique (jeu concours: quelle est l’origine de l’expression: “en avoir plein le dos”) et aussi mes autres maux que la pudeur m’oblige a passer sous silence et dont les douleurs me font laisser le velo au garage (question II: qui sait d’ou vient l’expression: “a pain in the a..”. D’autant plus que les nouvelles du front a Croton on Hudson m’indiquent que tout va bien et la situation est completement sous controle. Sans doute, les enfants aussi avaient besoin de vacances de leur papa.
N’empeche, je serai pas fache de revoir Nurt et les enfants ce soir.
Je les aime,
Bisous,
Francois
Comment va la vie? Ici, bien, j’echappe aux temperatures plongeantes de l’automne grace a un petit voyage fort bien programme au pays de navettes spatiales et des alligators, Harry Potter et Mickey Mouse, le cadre ideal pour la conference annuelle de cinq cent geeks en cravates qui parlent en ultrasons.
Apres avoir ecoute le discours de Kennedy (“We don’t do things because they are easy, we do them because they are hard”), revecu le lancement d’Appolo 8 –le premiere mission a avoir orbite la lune- par une mise en scene a l’Americaine depuis Mission Control; visite Saturn 5, 95% de combustible, 5% de techologie de pointe, 0.5% d'espace habitable qui devait bien sentir la sueur, mais 100% incroyables de what a piece of work is Man, et ecoute le contact radio d’Appolo 11 et Eagle avec Houston lors du premier alunissage…. Apres tout cela disais-je donc, les complexetes et vicissitudes des Minimum Variance Beamformers et autres Subharmonic Cavitation Monitors furent remises a leur echelle humaine et surtout, l’existence d’une solution fut reconsideree comme hypothese. Apres tout, c’est Alan Shephard qui le dit sur fond de musique de Star Trek: rien n’est impossible.
Alors, la conference fut abordee sans mauvais stress, pour la premiere fois. Zero stress que multiplia la presence massive de chercheurs francais, nonchalants et peu respectueux du politiquement correct (il fallait entendre le fond du coeur de Fink, medaille d’Argent du CNRS, sous les palmiers au bord de la piscine bleu azur: “C’est vraiment mal foutu ces hotels americains”. Bon, il venait d’acheter un sandwich degueulasse a 10 dollars. Et puis, il peut se permettre de faire la fine bouche: encore une fois, son equipe a casse la baraque, accouchant cette fois-ci d’une invention seduisante: L’imagerie fonctionnelle du cerveau par ultrasouns. Made in France, merci bien.
Bref, il y eut suffisamment de retrouvailles et d’energie positive pour me faire oublier le temps d’une semaine mon mal de dos chronique (jeu concours: quelle est l’origine de l’expression: “en avoir plein le dos”) et aussi mes autres maux que la pudeur m’oblige a passer sous silence et dont les douleurs me font laisser le velo au garage (question II: qui sait d’ou vient l’expression: “a pain in the a..”. D’autant plus que les nouvelles du front a Croton on Hudson m’indiquent que tout va bien et la situation est completement sous controle. Sans doute, les enfants aussi avaient besoin de vacances de leur papa.
N’empeche, je serai pas fache de revoir Nurt et les enfants ce soir.
Je les aime,
Bisous,
Francois
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