Thomas the tank engine

Thomas le train venant feter ses 65 ans par une nouvelle couche de peinture sur la cote Connecticutienne le week-end de la fete des Meres (bonne fete maman!), l'occasion ne se rate pas et nous fimes donc le pelerinage vers l'Est que tout bon parent de pre-schooler se doit d'accomplir une fois dans sa vie. Ce fut egalement un pretexte suffisant pour retrouver l'appareil photo, donc vous voila gate par la petite brochette ci-dessus apres deux bonnes semaines de disette. Heureux qui comme Ulysse, nous voila de retour fatigues mais contents (ca faisait une semaine que Guima se reveillait a 5 heures et demie tous les matins en petitionnant: "C'est aujourd'hui qu'on va voir Thomas?"); ouf, une bonne chose de faite.

Le plus fantastique de ce voyage, c'est d'imaginer que pour les enfants, tout ce monde de fantaisie, c'est leur realite. Les carabistouilles de Thomas qui est venu se faire repeindre la carrosserie en Nouvelle Angleterre pour son anniversaire, ca leur viendrait jamais a l'idee de les remettre en question. Apres avoir dit au revoir a l'ami Tomtom, on a fait un petit tour sur la cote Atlantique. A l'horizon se devine la pointe de Long Island et Guima annonce, triomphal: "Regarde, Papa, on voit l'ile de Sodor!" (Thomas' homeland, NDLR). Le train de banlieue gris metal qui relie Croton a New York, il l'appelle Stanley (le copain de Thomas); et les vieux diesels de marchandise Gabi les appelle Mavis (la copine de Thomas). C'est beau cette innocence, et nous parents on est partages entre l'envie de la cultiver pour en profiter, et le remords d'en profiter la cultivant. Je ne me comprends pas, mais c'est beau.

Bisous les copains,

Francois & Flia.