la theorie...
et la pratique
Hello les copains comment va la vie ? Ici, ca va bien, berci. Les feuilles tombent, Wall Street danse la danse de St Guy, les Vivis sont enrhumes et font des nuits d’internes urgentistes : rien de bien nouveau sous la lune d’hiver...
A vrai dire, la derniere periode fut (est) un peu difficile. Guima s’est retrouve propulse, sans transition significative, d’une ecole a la fun ou les gosses se disent bonjour a grands coups de "give me five" et au revoir en embrassades emues ; vers une ecole "Montessori" ou il ne faut pas courir dans le couloir et ou les profs se font appeler missis truc et missis machin. Bref, une petite douche froide pour tout le monde... Du coup, a la maison, on essaie de faire fonctionner de notre mieux la consigne : "les enfants, ils a besoin d'amour, surtout quand ils le meritent le moins". Et tant d’amour, Dieu sait que c'est fatigant...
Gabito, pendant ce temps (et meme le reste du temps), est toujours un ange. Il voit son frere comme le plus grand des heros et veut le suivre partout ou il va, au grand dam de Guima qui n’a que faire de cette petite boule bancale... Heureusement, la nature est bien faite et Gabito, qui mange comme quatre, a beaucoup de lard sous les fesses. Patience, longueur de temps, force, et rage... il y a de quoi mediter ces quatre concepts... avec un peu d’amour comme catalyseur, a-t-on une chance d’obtenir le bon enantiomere ???
Nurt, ca va: elle a decroche son premier poste officiel en eveil musical... dans la nouvelle ecole de Guima ! En offrant une seance benevole, pour l’amour de la musique et aussi pour l’amour de son fils, elle a seduit d’un coup d’un seul les enfants (decidement, Guima n'a pas de chance), les profs, et surtout la directrice. La voila donc chargee d’une heure et demie par semaine et des preparatifs hatifs du spectacle de Noel, en anglais s’il vous plait ! ca bosse donc dur, mais quand on aime....
Le Francois, il est passe en mode hivernal: boulot niño dodo cafe boulot cafe niño cafe pas dodo cafe cafe boulot cafe cafe cafe niño cafe... y que viva Colombia, tierra del cafe y del amor ! (sont-ils vraiment compatibles ¿??)
Quand a l’economie, elle ne rigole plus du tout. Au boulot, il y a eu une (premiere ???) vague de licenciements, 10% des employes y sont passes. Quand tu decroches le telephone pour une teleconference et tu t’etonnes de ne pas entendre Joe au bout du fil qui pourtant avait accepte ton invitation, et qu’on te repond dans un style de mauvais western "He’s no longer with us", ca te fait frissonner la dorsale... ben alors, quest-ce qu’y va faire de son bleu ? Le post gentillet que j’avais ecrit il y a un mois sur les "impressions locales de la crise" n'est plus du tout d’actualite. Octobre rouge est passe par la et maintenant, tout le monde est inquiet. L’ecran geant de la cafeteria n’ose plus afficher le cours de l’action du jour (-60% en un mois) et les chefs n’osent plus s’asseoir dejeuner a la table des employes, redoutant les, ou las des, questions incessantes et toujours les memes auxquelles personne n’a de reponses. Ou, qui sait, n’ayant que trop de reponses et redoutant d’avoir a les donner...
Et l’amour dans tout ca ?
Bien le bonjour a la lune,
Francois & Cie
10 comments:
Y a pas de grandes conferences expliquant la vague de licensciement?
Ya des emails collectifs. Il y a une grande conference par trimestre ici ou tout le village est appele a grands roulements de tambours. Ca s'appelle "Town Meeting". je suppose qu'on en saura plus le 14 decembre (le prochain Town Meeting)et qu'il y aura beaucoup de questions ce jour-la.
A briarcliff, le petit bout "recherche" (200 personnes) ou je bosse, personne n'a ete touche par les licenciements; et le budget pour l'annee prochaine n'a pas ete modifie depuis le mois d'aout....
Et bien Nurt felicitations pour ce succes.... Et dites moi l'ecole montessouri ce n'est pas une ecole ou l'enfant est censé apprendre a son rythme en s'amusant et en découvrant par soi meme ? Ca me semble bien contradictoire de donner de la souplesse a l'apprentissage et d'exiger des rapports eleves-professeurs tres conventionnels.
Bises de Grenoble
Hello Marlene, comment va la vie ? Oui tu as raison, on a ete surpris aussi par cette apparente contradiction. Guima est encore tres dependent, on l'a beaucoup "couve" jusqu'a present; et "decouvrir par soi-meme" ca veut aussi dire "jouer tout seul". Pas toujours facile. On est tous en train d'apprendre.
Bises,
F
Je suis desolee grand frere, mais je n ai plus de moyen d expression alors j utilise le tien: Ceci est un petit resume d un article paru la semaine derniere dans le financial times:
A qui profite la crise?
Et bien, une etude des cours a montre que certaines entreprises s en sortent plutot pas mal. La premiere entreprise citee est Thorton, une boite qui fait du chocolat, en second est cite un secteur, celui du tabac. Quand ca va pas on mange et on fume. Je pensais voir arriver en troisieme Guinesse, ou Beck, mais non, c est Durex qui a ete selectionne par le FT. La formule exact utilisee par l auteur pour decrire se phenomene m echappe, mais ca donnait quelque chose comme, petit plaisir compulsif pour sortir de la depression....
Marie
Moi je me doute a qui profite la crise (potentiellement): aux banques plus intelligentes qui ne se sont pas trop mouillees dans les produits risques et qui maintenant rachetent d'autres banques sur le declin pour une bouchee de pain.
Ou peut-etre lesdites banques "intelligentes" sont-elles en train de faire de grosses erreurs a leur tour ?
F
Ceux à qui profitent la crise, ce n'est pas ceux qui survivent dans la crise, mais ceux qui changent l'ordre du jeu...
Marie
Obama ?
"Ceux à qui profitent la crise, ce n'est pas ceux qui survivent dans la crise, mais ceux qui changent l'ordre du jeu...
Marie
Francois said...
Obama ?"
Vous êtes des malins, vous, concluant un post dans lequel Guima présente une exposition de feuilles par des considérations sur le changement de jeu économique. Il a dû me manquer une étape.
Mais je ne suis pas sûr qu'Obama changera le jeu ; il va manifestement "gouverner au centre", et il ne peut pas faire autrement.
En tous cas, je crois comprendre que Montessori demande à Guima de changer de jeu, en jouant tout seul : cette règle du changement de règles de jeu pour sortir des crises s'applique sans doute autant aux enfants qu'aux adultes .
DV
Ici c'est pas la grande forme en ce moment, avec le premier hiver en creche d'antoine. Au programme rhume/fievre/dents ? Et tout le monde se refile joyeusement les microbes. Marion est en train de succomber a son tour... moi j'essaie de resister, mais apres 5 nuits sans dormir j'ai plus trop de resistance. Seul Eric semble sortir indemne de cette crise.
Bises a tous, Marlene
Quant a l'autre crise, et bien j'avoue qu'en pleine nuit a faire les 100 pas dans l'appart, je n'y pense pas beaucoup.
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